RÉSIDENCE D’ECRIVAIN – KARIM AKOUCHE
Après La religion de ma mère (publié en France, en Algérie et au Québec et qui a reçu deux propositions de traduction, en espagnol et en italien), où Karim Akouche traite de la multiple et complexe dépossession algérienne à travers la détresse d’une mère, il voudrait produire une sorte de suite, Que viennent ceux qui n’ont jamais vu Grenade, avec le même narrateur, Mirak, mais cette fois-ci en faisant intervenir le père. Il propose, par le biais des errances de ce dernier, une immersion littéraire et houleuse dans la mer mémorielle franco-algérienne, où il interrogera les malentendus et les amours contrariées, les blancs de mémoire et les blessures transgénérationnelles des deux pays. Tout comme le précédent, ce roman touchera au sensible, au sacré, à l’essentiel, à la vie, à la mort, à l’être nu, au néant, à la terre et au temps. Si La religion de ma mère gratte les plaies, Que viennent ceux qui n’ont jamais vu Grenade tentera de les guérir.